Thursday, April 22, 2010

Teachers Continue Exploiting Students in Job Dispute

Last week I wrote a post about a phony demonstration organized by unionized teachers in front of the Quebec cabinet minister Yolande James' Montreal office, where the teachers used their students to do their protesting for them. The spokesperson for the union cleverly intimated that the issue was about the preservation of the French language and not about the fact that the teacher's would be re-assigned or lose their jobs due to the government's decision to cancel certain French classes.
Of course the media took the bait, hook, line and sinker. Nobody was willing to point out the obvious, that the union was being unethical.

The campaign continues with a rather interesting letter published in LE DEVOIR  written by a "student" bemoaning the fact that the French classes were cancelled.

For those who read French here is the letter, for those who don't, you can take my word for it- no student wrote this letter;
Roxana Rivera Valle - Montréal, le 13 avril 2010  16 avril 2010  
Je me sens très triste et déçue. L'annonce, jeudi dernier, des coupes dans les cours de français a été très choquante pour moi et je ne pouvais pas pleurer devant de mes collègues, mais ils ont commencé à pleurer parce que tout le monde a eu un plan pour ces mois. Cette nouvelle de dernière minute a brisé nos coeurs, en plus de tout ce que j'ai fait pour étudier le français afin d'améliorer ma vie!

À mon avis, le ministère a un double discours: il nous dit qu'on doit parler français, mais en même temps, il nous coupe le cours de francisation. Je ne comprends pas pourquoi! Quand je suis arrivée chez moi, je me sentais déprimée. Tout à coup j'ai senti quelques larmes sur mon visage et j'ai pleuré d'impuissance et de colère.

Je m'appelle Roxana et je suis immigrante péruvienne et enseignante au niveau secondaire. Je suis arrivée à Montréal le 12 septembre 2009 après avoir réussi tous les tests que le gouvernement du Québec et l'ambassade du Canada m'ont demandés pendant trois longues années. Je suis arrivée pleine d'espoir de progresser dans cette belle nation ainsi que de contribuer avec mon expérience d'enseignante dans une école secondaire d'ici.


Je savais depuis de mon arrivée qu'il fallait que je suive le cours de français de niveau avancé que le ministère de l'Immigration offre à tous les nouveaux arrivants afin de nous intégrer à la société québécoise et au marché du travail mais, aujourd'hui, je me demande: si j'ai moi-même respecté tout ce que m'ont demandé les autorités avant de venir ici, pourquoi à la dernière minute, on m'informe que les cours sont coupés? Cette nouvelle a brisé mes rêves et les plans que j'avais déjà faits pour les mois suivants, et ceux, je crois, de plusieurs de mes collèges. À mon avis, ce n'est pas juste. Cette décision est difficile pour moi comme professionnelle immigrante qui veut s'intégrer à la société québécoise quand le français est l'outil de travail et surtout quand il est d'une exigence pour obtenir le permis d'enseignement.


J'espère que la ministre de l'Immigration va réfléchir et changer d'opinion et reconsidérer sa décision.
In fact, given the dismal state of written French in Quebec, it's doubtful that ten percent of native born Francophones could write such a succinct and grammatically correct letter. That a student studying French as a second language can produce such a work after just seven months in the country is laughable.
The letter was obviously penned by a teacher, who would likely argue that she was just 'helping' the student.
That the newspaper would publish such an obviously phony letter is a testament to its desire to run a story that fits neatly with its editorial position, regardless of its authenticity.

An online petition, complete with comments  has also been organized. Almost all the signatories claim to be students who have graduated from these courses and all have perfect syntax, construction and spelling, another obvious union project. While many of the signers may be real, it's obvious that the union is salting the petition. How many newly arrived immigrants can write a letter this good? Come to think of it, how many native born Francophones could write so well?
"Prendre la décision d'immigrer ce n'est pas du tout facile, mais moi personnellement j'aime le Québec et je ne veux pas le quitter, et de la même façon je suis sur que il y a beaucoup de monde à l'extérieur qui aimerait venir ici et s'intégrer a cette société. En ce sens, le principal obstacle à vaincre c'est la langue. C'est pour cela que les cours de francisation, tant à l'oral comme à l'écrit, sont indispensables : on se sent plus accueillis si on sait qu'on pourra profiter de cet avantage." Jorge Almarales, Montreal 
But there's also a bit of irony in the petition, as you can find in this comment;
Ces cours de français étaient indispensables pour mon integration.-Vera Sazonova, Ottawa 

YUP!.... Ottawa